Le Canadien s'incline 6-3 contre les Penguins

Les Canadiens ont finalement échappé ce match, que l'on disait pourtant si crucial, aux mains des Penguins, qui ont du même coup repris possession du quatrième rang, qui leur avait été pris par les Senators lors des rencontres de jeudi soir dernier. Donc, les Penguins ont franchi la barre des 90 points, pour la première fois depuis la saison 2000-01, où ils avaient enregistré 96 points. De plus, ils atteignent du même coup le plateau des 40 victoires. Même si cette année il n'y a pas eu de retour de la part de Mario Lemieux, l'équipe de la Pennsylvanie a très bien su tirer son épingle du jeu, après un départ plus lent.

Voici donc le déroulement du match.

En tout début de première période, Maxim Lapierre et ses coéquipiers sur la glace n'ont pas su contenir Sidney Crosby, qui a inscrit son premier but de la saison contre le Canadien, bientôt suivi par Erik Christensen, qui a enfilé son 15^e but de la saison. Ce dernier but fut inscrit en toute fin de première période, ce qui aurait pu casser les reins du Canadien.

Malgré tout, les hommes de Guy Carbonneau sont revenus en force au cours du deuxième vingt en créant l'égalité grâce à des buts de Chris Higgins et de Sheldon Souray, tout deux réalisé avec l'avantage d'un homme.

La troisième période fut riche en buts, tout d'abord les Penguins ont repris les devants grâce au deuxième de la soirée de Christensen, qui a, soit dit en passant, été nommé première étoile de la rencontre. Gary Roberts a lui aussi aidé à la victoire de son équipe, comptant le quatrième but une minute et vingt secondes avant qu'Andrei Markov fasse scintiller la lumière à son tour. En marquant ce but, Markov ferma les livres pour le Canadien qui regarda passer la parade pour le reste de la renconte. Maxime Ouellet a complété un jeu d'Evgeni Malkin et Sidney Crosby terminait le tout en beauté avec son 31^e de la saison, dans un filet abandonné.

Il y a cependant quelques faits positifs à retenir de cette rencontre pour le Canadien. Bien qu'ils n'aient pas compté à force égale, ils sont demeurés très disciplinés en écopant que de deux pénalités, toutes deux en première période et n'allouant pas de buts à l'adversaire dans ces situations. L'avantage numérique a aussi très bien fonctionné, puisqu'ils ont profité de la moitié de leurs chances, pour inscrire leurs trois buts du match.

Pour ce qui est de l'autre côté de la médaille, David Aebischer a cédé deux ou trois buts plus faibles, dont un en toute fin de première période, qui allait s'avérer très coûteux. Suite à cette performance plutôt moyenne, Guy Carbonneau a décidé d'envoyer Jaroslav Halak, le substitut de vendredi soir, dans la mêlée samedi soir contre les Maple Leafs. Par contre, on pourrait aussi penser que c'est surtout pour ne pas faire jouer Aebischer deux soirs consécutifs. Fait plutôt inquiétant, Micheal Ryder et Guillaume Latendresse ont été les seuls joueurs du Canadien à ne pas finir la soirée avec une fiche négative, affichant un différentiel nul de zéro.

Bien que les Penguins aient joué un très bon match dans l'ensemble, ils doivent une fière chandelle à Marc-André Fleury, qui a encore une fois brillé. Le pointage final aurait pu être tout autre s'il n'avait pas effectué les arrêts clefs au bon moment.

Suite à cette rencontre, le Canadien ne perd ni ne gagne aucun rang, toujours bloqué à la 11e position. Il termine la saison avec une fiche de 2-1-1 contre les Penguins et a su limiter Sidney Crosby à deux buts et huit passes, chose plutôt bien compte tenu que les quatre rencontre ont eu un score plutôt élevé.

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